Dans «Inju, la bête dans l'ombre», de Barbet Schroeder, elle incarne une torride geisha moderne. Installée à Paris, l'actrice nous livre ses meilleures adresses nippones.
TDRAYA
«Au Japon, c'est l'une des pâtisseries les plus réputées. J'aime me rendre dans la boutique parisienne pour y retrouver l'ambiance tokyoïte. Outre un repas traditionnelléger composé de riz cuit à la vapeur, d'une soupe miso, de petits légumes et d'un namagashi, gâteau frais de saison, on y trouve des kuzukiri, oshiruko ou an-mitsu, des desserts à base d'ingrédients naturels tels que le kuzu (maranta) le kanten (agar-agar) et le kinako (poudre de soja grillée). Aussi savoureux que diététiques, ces wagashi réduisent le stress et détendent l'esprit.»
10, rue Saint-Florentin, Paris Ier .
OKAMÉ
«Je suis fan de ce traiteur et de son chef, M. Kunio Yamamoto. J'habite à Paris depuis cinq ans et je fréquente Okamé plusieurs fois par semaine. C'est tout petit, on s'y bouscule. Il est préférable d'acheter une part de thon mijoté dans la sauce de soja avec gingembre et ail, arrosé de mirin (saké), et de rentrer se régaler à la maison ou de débarquer chez des amis avec la spécialité, les épinards au sésame. Tous les Japonais de Paris connaissent l'adresse et il est fréquent d'y croiser Jeanne Moreau ou Antoine de Caunes.»
235, rue du Faubourg-Saint-Honoré, Paris VIIe.
L'INSTITUT MENARD
«Menard est l'une des plus anciennes marques de cosmétiques japonais. Fidèle à la tradition nipponne, le salon propose des soins uniques. Dans l'une des deux cabines au design épuré, le massage shiatsu, sous les mains d'une japonaise, est un moment de totale sérénité. J'y file dès que j'ai un moment.»
21, rue de la Paix, Paris IIe.
LE PARC MONTSOURIS
«Les plus beaux cerisiers de Paris. Au mois de mai, c'est l'éclosion, et on y va en bande faire "hanami", c'est-à-dire piqueniquer sous les milliers de "sakura no hana", ces fleurs roses à la beauté éphémère. Chaque année,je suis au rendez-vous. »
LITTÉRATURE
«La mode est aux mangas. Au Japon, les filles les délaissent quand elles ont 12 ans, tandis que les garçons restent accros longtemps. Bien plus fascinant est Edogawa Ranpo, lu à l'école. On retrouve le héros, Akechi Kogoro, de ce maître du suspense, dans ses romans policiers. Le film de Barbet Schroeder est tiré de son ouvrage "Inju". L'un de mes préférés est "Moju", adapté en 1969 sous le nom de "La bête aveugle". Une histoire de masseur non voyant fasciné par le corps féminin, qui s'adonne à des jeux pervers. "La chaise humaine, Ningen Isu", de 1925, est tout aussi haletant. Toute son œuvre respire l'intelligence et développe l'imagination.»
Junkudo, 18, rue des Pyramides, Paris P Ier,
CHIE MIHARA
«Les modèles de la styliste Chie (prononcez Kié) Mihara sont colorés, gais, originaux et extrêmement confortables. Des chaussures ou des bottes au pied donnent une allure japonisante immédiate. Comme moi, les connaisseuses adorent. J'en possède quatre paires et suis prête à investir 200 euros pour m'en offrir d'autres»
www.chiemihara.com
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