mardi 3 février 2009

Manque de fer ?

De nombreux Français souffrent de carences en fer. Fatigue, pâleur… sont les symptômes de ce manque. Mais lorsque le problème devient trop important, le sang n’est plus suffisamment oxygéné et la santé est menacée : c’est l’anémie liée au manque de fer. Le point sur un mal très répandu…

L’anémie peut avoir différentes causes. Mais la principale raison est souvent le manque de fer.

Pour prévenir l’anémie, il faut équilibrer ses apports et ses besoins.
Il faut donc manger des aliments riches en fer, surtout si l’on a des besoins plus importants que le reste de la population. C’est ainsi particulièrement vrai pour les enfants et les adolescents, les femmes en âge de procréer et celles qui sont enceintes en particulier. Mais certaines personnes sont également à risque sans le savoir : les femmes qui ont des règles abondantes, celles qui ont un stérilet, les sportifs, les donneurs de sang et tous ceux qui souffrent de maladies s’accompagnant de saignements répétés (hémorroïdes, saignements des gencives…).


Des symptômes plus ou moins graves


Le fer est essentiel à de nombreuses protéines et enzymes de notre organisme. C’est notamment un composé essentiel de l’hémoglobine, protéine utilisée par les globules rouges pour transporter l’oxygène. C’est pourquoi les premiers signes de carence sont liés à ce manque d’approvisionnement en air de nos organes : pâleur extrême, notamment du visage ; fatigue anormale ; augmentation du rythme cardiaque… sont quelques-uns des signes de ce manque. Le fer est également nécessaire aux muscles, entrant dans la composition d’une protéine appelée la myoglobine. Là encore, la carence entraîne différents symptômes : fatigabilité plus grande, baisse des capacités physiques… Enfin, les baisses d’activité de certaines enzymes entraînent une moins bonne résistance aux infections. L’anémie est en quelque sorte la forme la plus grave de la carence en fer. Elle correspond à la baisse sous certains seuils de paramètres du sang, traduisant un manque de globules rouges. Les symptômes des carences vont être exacerbés, et c’est la santé des organes les plus gourmands en oxygène qui est menacée : coeur et cerveau principalement.

Pas d’anémie lors de la grossesse !

Au cours de la grossesse, les besoins en fer sont fortement augmentés. Car la future maman produit un nombre plus important de globules rouges jusqu’à l’accouchement. De plus, le foetus va demander de plus en plus de ce minéral pour se constituer. Sans compter que la fabrication du placenta nécessite également du fer en grandes quantités. Ces besoins croissent régulièrement :

  • De 0 à 3 mois : 1 mg/j ;
  • De 3 à 6 mois : 4,4 mg/j ;
  • De 6 à 9 mois : 6,3 mg/j.

Aujourd’hui en France, de nombreuses femmes enceintes connaissent pourtant des carences en fer. Certaines souffrent d’anémie, lors de la grossesse. Elles s’exposent ainsi à un risque de prématurité plus important. Le bébé risque quant à lui d’avoir un poids de naissance plus petit.

Comment prévenir ?

Pour prévenir l’anémie, il faut équilibrer ses apports et ses besoins. Il faut donc manger des aliments riches en fer, surtout si l’on a des besoins plus importants que le reste de la population. C’est ainsi particulièrement vrai pour les enfants et les adolescents, les femmes en âge de procréer et celles qui sont enceintes en particulier. Mais certaines personnes sont également à risque sans le savoir : les femmes qui ont des règles abondantes, celles qui ont un stérilet, les sportifs, les donneurs de sang et tous ceux qui souffrent de maladies s’accompagnant de saignements répétés (hémorroïdes, saignements des gencives, digestifs..).



DECOUVREZ LES BIENFAITS DES OMEGA 3 !




Les oméga 3 sont dits essentiels parce qu'ils forment la trame des neurones du cerveau et que l'organisme humain ne peut pas les fabriquer. Depuis 20 ans, les scientifiques découvrent encore chaque jour l'importance capitale de ces acides gras pour la santé. Voici quelqu'uns de ses bienfaits.



Les Oméga 3 rétablissent l'équilibre émotionnel
Le lien entre la dépression et un taux trop faible d'oméga 3 a été prouvé par de nombreuses études scientifiques. L'EPA, la composante des oméga 3 agissant sur l'humeur, favorise le mieux-être émotionnel, l'optimisme, la sérénité dans les conflits et aide à pouvoir profiter pleinement des plaisirs de la vie ainsi qu'à traverser les difficultés quotidiennes.

Les Oméga 3 préviennent les maladies cardiovasculaires
Les oméga 3 sont un véritable allié pour le coeur : le DHA, autre composant des oméga 3, agit sur la variabilité cardiaque en luttant contre l'arythmie.

Les Oméga 3 aident les enfants à mieux se concentrer
Plusieurs études ont montré que les acides gras oméga 3 permettent d'améliorer le comportement, l'équilibre et les fonctions cognitives des enfants. L'enfant y gagne de la facilité à interagir avec les autres, à se plier aux règlements, à apprendre et se concentrer.

Les Oméga 3, anti-inflammatoires
L'inflammation dépend du rapport oméga 3/oméga 6 dans le corps. Les oméga 3 ont une action anti-inflammatoire en empêchant la production de médiateurs.

Où les trouver ?
Les oméga 3 sont soit d'origine végétale, soit d'origine animale. On retrouve principalement ceux du premier type dans l'huile de colza, les noix et les graines de lin. Les oméga 3 d'origine animale se trouvent dans les poissons gras (saumon, anchois, sardines, hareng, maquereau, truite, espadon et thon). Il y a très peu d'oméga 3 dans la viande, sauf si l'animal a été nourri aux graines de lin. Outre ces sources, il existe bien sûr des compléments alimentaires à base d'oméga 3 vendus en pharmacie.