De nombreux Français souffrent de carences en fer. Fatigue, pâleur… sont les symptômes de ce manque. Mais lorsque le problème devient trop important, le sang n’est plus suffisamment oxygéné et la santé est menacée : c’est l’anémie liée au manque de fer. Le point sur un mal très répandu…
L’anémie peut avoir différentes causes. Mais la principale raison est souvent le manque de fer.
Pour prévenir l’anémie, il faut équilibrer ses apports et ses besoins.
Il faut donc manger des aliments riches en fer, surtout si l’on a des besoins plus importants que le reste de la population. C’est ainsi particulièrement vrai pour les enfants et les adolescents, les femmes en âge de procréer et celles qui sont enceintes en particulier. Mais certaines personnes sont également à risque sans le savoir : les femmes qui ont des règles abondantes, celles qui ont un stérilet, les sportifs, les donneurs de sang et tous ceux qui souffrent de maladies s’accompagnant de saignements répétés (hémorroïdes, saignements des gencives…).
Des symptômes plus ou moins graves
Pas d’anémie lors de la grossesse !
Au cours de la grossesse, les besoins en fer sont fortement augmentés. Car la future maman produit un nombre plus important de globules rouges jusqu’à l’accouchement. De plus, le foetus va demander de plus en plus de ce minéral pour se constituer. Sans compter que la fabrication du placenta nécessite également du fer en grandes quantités. Ces besoins croissent régulièrement :
- De 0 à 3 mois : 1 mg/j ;
- De 3 à 6 mois : 4,4 mg/j ;
- De 6 à 9 mois : 6,3 mg/j.
Aujourd’hui en France, de nombreuses femmes enceintes connaissent pourtant des carences en fer. Certaines souffrent d’anémie, lors de la grossesse. Elles s’exposent ainsi à un risque de prématurité plus important. Le bébé risque quant à lui d’avoir un poids de naissance plus petit.
Comment prévenir ?
Pour prévenir l’anémie, il faut équilibrer ses apports et ses besoins. Il faut donc manger des aliments riches en fer, surtout si l’on a des besoins plus importants que le reste de la population. C’est ainsi particulièrement vrai pour les enfants et les adolescents, les femmes en âge de procréer et celles qui sont enceintes en particulier. Mais certaines personnes sont également à risque sans le savoir : les femmes qui ont des règles abondantes, celles qui ont un stérilet, les sportifs, les donneurs de sang et tous ceux qui souffrent de maladies s’accompagnant de saignements répétés (hémorroïdes, saignements des gencives, digestifs..).